Soutenir des initiatives citoyennes au service de la paix au Sahel
Projet associé
MédiaSahelLe projet burkinabè "Résilience des jeunes et femmes, gage d’une cohésion sociale" fait partie des vingt-deux projets d’initiatives citoyennes financé par MédiaSahel.
Lancé en mars 2022 pour une durée de trois mois, ce projet promeut la coexistence pacifique dans la région de l’Est, plus précisément dans les provinces du Gourma et de la Gnagna, qui accueillent un nombre important de déplacé•es internes. Il encourage l’inclusion de la jeunesse, des femmes et des populations marginalisées.Il est mis en œuvre par des jeunes regroupés au sein de l’Association pour la Promotion du Civisme et du Vivre Ensemble/Utaayienu (APCVE/U).
L’équipe a mené des activités de sensibilisation à travers des émissions et des jeux radiophoniques. Des journées de partage avec un repas solidaire ont aussi été organisées et des élèves déplacé•es internes se sont vu offrir des kits scolaires.
Des radios ambassadrices de la paix
Tenimpagba, membre de l’équipe, assure que ce projet a contribué à promouvoir le vivre ensemble. "Plus de 80 jeunes de la Gnagna et du Gourma ont participé à nos activités, des personnes déplacées internes et des membres de la communauté hôte. Toutes et tous ont été unanimes sur la nécessité d’être des ambassadeurs de la paix", raconte-t-il.
Outre la contribution financière de MédiaSahel, des radios ont accompagné les jeunes dans leurs actions de sensibilisation. "Quatre radios, dont deux sont partenaires de MédiaSahel, ont participé à l’ensemble de nos activités. A cette occasion, elles ont été nommées ambassadrices de la paix et de la cohésion sociale, pour les encourager à promouvoir ces valeurs", expliqueTenimpagba.
Les membres de l’association entendent poursuivre des actions au-delà de trois mois, pour retrouver les valeurs sociales d’avant la crise. Ils ambitionnent de trouver des familles d'accueil pour certain•es déplacé•es internes dans une situation de vulnérabilité. Mais aussi de soutenir chaque année des enfants et jeunes déplacé•es, et organiser une "foire de la paix et de la cohésion sociale".