Paris Médias 2024 : les journalistes se forment à la couverture imminente des Jeux Olympiques !

Paris Médias 2024 : les journalistes se forment à la couverture imminente des Jeux Olympiques !

"On n’a jamais été aussi proche" ! Dans moins de deux semaines, les Jeux Olympiques débuteront à Paris. Et, comme les plus grands sportifs, les journalistes bénéficiaires du projet Paris Médias 2024 se préparent eux aussi à la couverture de cet événement planétaire en renforçant leurs connaissances sur le sport de haut niveau et les compétitions olympiques. Le point sur leur préparation.

Depuis quelques semaines, les journalistes bénéficiaires du projet Paris Médias 2024 sentent le stress monter. Le 22 juillet, 15 d’entre eux seront à Paris pour couvrir les Jeux Olympiques au sein d’une rédaction éphémère et 40 se forment à la couverture de cet événement depuis toute l’Afrique francophone. Pour cela, CFI propose un accompagnement spécifique qui devrait les aider à développer leurs compétences en matière de journalisme sportif : quatre webinaires ont d’ores-et-déjà été organisés afin de renforcer leur connaissance sur le sport de haut niveau et les compétitions olympiques. 

Renforcer la culture olympique des journalistes

Le premier webinaire avait pour objectif de renforcer la culture générale des journalistes sur le mouvement olympique et l’histoire du continent africain aux Jeux Olympiques. Elom Attissogbe, directeur de la communication du comité national olympique (CNO) du Togo, est revenu sur l’histoire de l’olympisme, son organisation et les actions des CNO. Alors que les Jeux de Paris seront les premiers de l’histoire à respecter une parité absolue, Seydina Omar Diagne, secrétaire général du CNO sénégalais, a notamment expliqué les efforts mis en œuvre pour inciter les jeunes femmes à s’engager dans la pratique du sport mais aussi à en assurer l’encadrement. 

Frank Simon, journaliste sportif et expert sport du projet Paris Médias 2024, est revenu de son côté sur les liens entre l’Afrique et les Jeux : du Kenya, qui détient le record continental de médailles (113) aux 25 pays toujours en quête de récompenses, en passant par le boycott des Jeux de Montréal par de nombreux pays africains et la première médaille africaine féminine de l’Ethiopienne Derartu Tulu.

Comprendre les réalités des athlètes africains

Le second webinaire, organisé le 12 juin, était quant à lui consacré aux athlètes de haut niveau et à la pratique de leur discipline. Sidy Yattara, directeur technique national de l’équipe d’athlétisme du Mali, a évoqué le manque d’infrastructures, d’équipement, d’encadrement formé pour le haut niveau, mais aussi de la capacité d’adaptation qui a permis à certains athlètes de décrocher des médailles. 
 

"Ce webinaire m’a permis de comprendre les réalités que vivent les athlètes africains"

Le champion olympique Serge Mimpo (Football – Sydney 2000) s’est confié sur la préparation et les sacrifices qu’implique le haut niveau, et notamment l’exil. Un témoignage complété par Fodé Sissoko, un jeune athlète malien qui sera en lice pour les JO de Paris. Depuis six, le sprinteur du 200m s’entraîne depuis la France. Bien que boursier olympique, il cumule deux emplois afin de financer stages, suivi médical et équipement pour pouvoir vivre de sa passion. 

"Ce webinaire m’a permis de comprendre les réalités que vivent les athlètes africains", assure l’un des participants. "Je salue leur résilience", estime un autre journaliste. Autant d’idées de sujets, d’histoires à raconter au-delà des seuls résultats sportifs. 

Développer son style journalistique à l’approche des Jeux

Enfin, deux webinaires finaux ont permis d’aborder la préparation, puis la couverture d’événements sportifs internationaux, tels que les Jeux qui captivent à chaque édition des millions de téléspectateurs. Les spécificités de la couverture en presse écrite et en ligne ont notamment été abordées, ainsi que les styles journalistiques. Les experts du projet ont notamment axé leur formation sur la nécessité de varier les angles et les genres journalistiques, ainsi que sur la nécessité de privilégier une écriture simple et répondant toujours aux 6 questions essentielles : qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ?

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Pour aller plus loin : notre angle consacré au projet Paris Médias 2024.

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