Paris Médias 2024 : déjà plus d’1 million de vues sur les contenus produits
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Paris Médias 2024Alors que les athlètes des Jeux Olympiques continuent de nous offrir des performances sportives incroyables à Paris, une autre performance dépasse les attentes de CFI dans le domaine médiatique : la barrière du million de vues sur les contenus produits en amont des jeux paralympiques par les huit journalistes bénéficiaires du projet Paris Médias 2024. Témoignages.
Les Jeux Paralympiques souffrent d’une sévère sous-représentation dans l’offre des médias d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Pour compenser ce déficit de visibilité, CFI a lancé le projet Paris Médias 2024 afin d’offrir à huit journalistes du Liban, du Maroc et de la Tunisie l’opportunité de couvrir les Jeux Paralympiques en les formant à la couverture de cet évènement international.
Et les résultats sont au rendez-vous : les Jeux n’ont pas encore commencé que, déjà, l’ensemble des contenus médiatiques publiés a rassemblé plus d’un million de vues. Ce résultat est le fruit de quatre mois de travail pour les journalistes qui, depuis mai 2024, suscitent l’adhésion de leurs audiences grâce à un nouveau contenu mettant en avant les personnes en situation de handicap ainsi que les femmes athlètes. Une belle performance que nous pouvons attribuer aux messages inclusifs portés par les contenus mais aussi à la réalisation d’un accompagnement au digital marketing qui a renforcé la viralité des publications.
La prochaine étape pour ces journalistes sera de couvrir les Jeux Paralympiques directement à Paris, depuis les sites des disciplines, à compter du 28 août. Leurs audiences étant déjà au rendez-vous, l’objectif sera de les fidéliser pour maintenir une relation durable entre les audiences et les journalistes.
Témoignages
Faten Abi Faraj, journaliste indépendante collaborant avec Asharq Al Awsat.com, raconte les contenus publiés dont elle est la plus fière. Ses productions ont déjà enregistré en moyenne 200k vues cumulées chacune.
"De nombreuses histoires m'ont vraiment marqué et il est difficile pour moi d'en choisir une seule, car j'ai appris quelque chose de chacune d'elles. Par exemple, l'histoire du coureur paralympique Arz, qui a perdu sa jambe à l'âge de trois ans, a subi des moqueries et a fait face à la société en se surpassant. Il y a aussi l’histoire de Shaimaa, une Égyptienne paralysée à cause d'une erreur médicale, ce qui a complètement changé sa vie, et qui joue maintenant au badminton. Enfin, Nadia et Ghazala m'ont appris que les rêves et les ambitions n'ont pas d'âge ; elles, qui ont 50 ans, pratiquent leur sport préféré et se sont qualifiées pour les Jeux paralympiques de Paris. Il ne fait aucun doute que toutes ces histoires ont touché mon cœur et m'ont donné la force, la détermination et la persévérance de poursuivre mes rêves et mes ambitions. Ces athlètes sont une source d'inspiration dans nos vies et une source de force pour nous. Ils m'ont aussi appris à ne jamais m'arrêter, à me surpasser et à affronter la société pour réaliser mes rêves, car le seul handicap dans nos vies se trouve dans nos esprits, pas dans nos corps. Tant que le cœur bat, il peut atteindre les étoiles, tout comme nos stars paralympiques ».
Youssef Chani, journaliste et co-animateur de l’émission Sportissimo à la radio marocaine 2M, raconte les contenus publiés dont il est le plus fier.
"De tous les contenus que j’ai pu produire jusqu’à présent, mon interview avec Snissla Zouheir, le capitaine du Maroc cécifoot, reste le plus proche à mon cœur pour de multiples raisons : j’aime le foot et en le pratiquant je me suis mis à la place de mon ami qui joue au foot sans voir. J’ai pu mesurer le degré de difficulté mais aussi d’intelligence que pourrait avoir un joueur de cécifoot. Enfin, malgré le peu de moyens alloués à cette discipline, le Maroc s’impose sur le continent avec ses cinq titres obtenus à la Coupe d’Afrique des Nations ainsi qu’à l’international puisque le Maroc est médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo, en 2020. Espérons pour cette équipe une médaille d’or au Jeux de Paris 2024, un rêve qui commencera le 1er septembre contre l’Argentine (le premier match de phase de poule), au pied de la Tour Eiffel".
Soulaimane Bakbach, journaliste indépendant marocain collaborant avec Taja Sport, raconte son portrait préféré. À ce jour, le portrait a enregistré 6 500 vues cumulées.
"Je pense que la meilleure vidéo que j’ai produite est le portrait de « Meriem Sabi, quand le handicap ne t’empêche pas de jouer avec une équipe masculine ». La vidéo raconte l'histoire d'une joueuse de basket-ball, handicapée et d'un certain âge. Pourtant, malgré cela, elle continue de pratiquer divers sports malgré le peu d'équipes intéressées par cette catégorie dans la ville de Marrakech (Maroc). De plus, la joueuse apparaît dans la vidéo en train de jouer avec des hommes, car elle n'a aucune chance de jouer avec des femmes en raison de l'absence d'équipes féminines dans la ville".
