#CoroVidéos : des influenceurs s’associent pour sensibiliser les populations
Projet associé
MédiaSahel Covid-19En riposte à la pandémie mondiale de Covid-19, CFI et ses partenaires africains ont lancé un programme médiatique à destination des jeunes et des médias.
Cette initiative, soutenue par l' AFD, appuie la production et la diffusion de contenus audiovisuels d'information, d'éducation et de sensibilisation sur le coronavirus. Au Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal, CFI a sollicité de jeunes influenceuses et influenceurs pour élargir la diffusion de ces contenus aux réseaux sociaux.
Dans le cadre de son plan d'action spécial Covid-19, CFI s'est entouré de son réseau de partenaires impliqués dans le projet MédiaSahel pour proposer des capsules vidéo de sensibilisation. Des dessinateurs de presse du réseau Cartooning For Peace ont réalisé vingt vidéos au ton léger, humoristique et burlesque. Ces vidéos produites en français et en 13 langues locales ont pour objectif de sensibiliser l'ensemble des populations aux bons comportements individuels à adopter pour lutter contre la pandémie et ses conséquences. Elles sont diffusées plusieurs fois par jour par des chaînes de télévision publiques et privées du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Seize influenceuses et influenceurs sont également mobilisés dans les différents pays cibles (Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal) pour accroitre l'impact des #CoroVidéos, notamment auprès des jeunes. Leur principale mission est de relayer les vidéos et les messages de sensibilisation à travers les réseaux sociaux qui sont les plus suivis par la jeunesse africaine. Les messages - qui sont communiqués en bulles et en voix off-, sont traduits en 13 langues, du mooré burkinabé au bambara malien, en passant par le haoussa, le fulfuldé, le tamasheq et le wolof.
Un impact important sur les populations rurales
La Saison 1 (les dix premières vidéos diffusées tout au long du mois de mai) a répondu à l'urgence en se concentrant sur le rappel des gestes barrières (se laver les mains, éternuer dans son coude etc.), sur la nécessité de respecter les mesures décidées par les autorités publiques pour endiguer la propagation du virus ou bien encore sur les risques de l'automédication. Ces vidéos ont été publiées sur différents réseaux (Facebook, Twitter, WhatsApp, Instagram etc.) et certaines ont atteint un niveau très conséquent de visibilité (au-delà de 15000 vues sur une page Facebook par exemple). Les influenceuses et influenceurs mobilisés estiment que les vidéos en langues locales ont eu un impact très important sur les populations rurales.
Au Mali, plus de 30 000 jeunes ont été touchés par les publications, selon le rapport de la saison 1. D'après Abdoulaye Guindo, un des influenceurs maliens mobilisé pour la campagne, les réseaux sociaux sont plus suivis que les autres médias par les jeunes maliens dont la lecture n'est plus le point le plus fort […] Ensuite, les vidéos, surtout avec une dose d'humour, sont les contenus les plus consommé.
La diffusion de la saison 2 a débuté le 1er juin. Les dix nouvelles vidéos abordent des sujets plus techniques (usage du masque, rappel des voies de contamination, etc.), traitent de la dimension sociale de la crise (impact sur les métiers indispensables, risques de violences conjugales) ou appellent à la responsabilité citoyenne dans la gestion de la crise (scolarité des enfants, solidarité, etc.).
Le projet MédiaSahel est soutenu par l'Agence française de développement (AFD).
Ces nouveaux contenus sont également financés par l'AFD dans le cadre de l'initiative COVID 19 - Santé en Commun, portée par la France.