MédiaLab Francophonie

Une rédaction étudiante de 7 pays francophones à Paris à l’occasion du Sommet de la Francophonie

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A l’occasion du Sommet de la Francophonie organisé les 4 et 5 octobre derniers à Paris, CFI et l’Ecole Publique de Journalisme de Tours (EPJT), ont invité plus de 30 étudiantes et étudiants, enseignantes et enseignants d’écoles de journalisme de France (EPJT), de Belgique (IEHCS), de Côte d’Ivoire (ISTC), du Sénégal (CESTI), du Maroc (ISIC) de Roumanie (FJSC) et du Liban (UL), à participer à une rédaction éphémère dans le cadre du projet MédiaLab francophonie.

Le 2 octobre, une partie des étudiantes et étudiants étaient présents au Centquatre-Paris pour l’inauguration officielle du Pavillon de la Francophonie. Les plus téméraires d’entre eux ont obtenu une interview de la Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo.

Le lendemain, après une visite des rédactions de RFI et France 24 et des échanges avec les journalistes de RFI, Christophe Boisbouvier et Joris Zylberman, les étudiantes et étudiants ont rencontré les équipes de CFI et son PDG, Thierry Vallat.

Ils ont également pu bénéficier d’un temps de formation à la lutte contre la désinformation avec la présentation de Factoscope.fr, le portail de ressources en matière de lutte contre la désinformation de l’EPJT et de l’ONG Nothing2Hide, dont CFI est partenaire.

Une première conférence de rédaction en début d’après-midi dans un lieu au nom évocateur ‘Au Charbon’, a marqué le début du travail des étudiantes et étudiants répartis en binômes inter-écoles sous la coordination des rédacteurs en chef mobilisés par l’EPJT. 

Après la validation des sujets de reportages proposés par les étudiantes et étudiants, les binômes sont partis réaliser des vidéos et interviews, principalement au Centquatre qui abritait le Village de la Francophonie et à la Gaité Lyrique qui accueillait le Festival de la Francophonie. Les premiers sujets ont été mis en ligne sur les réseaux sociaux de l’EPJT et de CFI dès le lendemain. 

Les deux journées suivantes ont été rythmées par une conférence de rédaction matinale avant un journée alternant tournages, dérushages et montages, en bénéficiant des conseils et de l’appui de l’équipe de l’EPJT avant la mise en ligne des contenus produits. Plus de 30 vidéos ont ainsi été réalisées et publiées.

Ces étudiants ont pu concourir pour trois Prix des meilleurs productions, dotés de 500 € chacun, en lien avec la vérification de faits, l’environnement et l’égalité de genre, conjointement organisés par CFI, l’EPJT et Téophraste. Des prix brillamment remportés par :

‘Pap’ va sur le terrain, il approche les gens. Il m’a appris à être est plus à l’aise et moi je lui appris des ‘trucs’ techniques. On était vraiment complémentaires et j’ai adoré travailler avec lui
Maëlle Trevisan
IHECS - Belgique

Une expérience enrichissante pour les étudiantes et étudiants qui ont particulièrement apprécié l’expérience et la complicité dans le travail :

"‘Pap’ va sur le terrain, il approche les gens. Il m’a appris à être est plus à l’aise et moi je lui appris des ‘trucs’ techniques. On était vraiment complémentaires et j’ai adoré travailler avec lui" - Maëlle Trevisan (IHECS - Belgique)

"La Francophonie représente pour moi un espace de partage entre différents pays et la diversité culturelle" - Widad Ait Bahbbaz (ISIC - Maroc) 

Parmi les vidéos produites :

Par ailleurs, les Prix Factoscope du journalisme de vérification francophone ont été décernés dans 4 catégories : vérification de propos politiques, démystification des rumeurs, recontextualisation d’un contenu audiovisuel, démenti d’une infox touchant particulièrement les femmes. Un prix spécial du jury a également été décerné. Les résultats ont été annoncés en vidéo.

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