"Je suis tombée amoureuse du photojournalisme" : 3 questions à Lucy Elukpo
Depuis plusieurs mois, dix photojournalistes du Nigéria bénéficient d’un accompagnement technique et éditorial personnalisé, afin de les aider à construire un projet professionnel pérenne et contribuer à diffuser des photographies d’information de qualité dans le pays. Lucy Elukpo, photojournaliste au Guardian à Abuja, témoigne.
Pourquoi avez-vous décidé de faire carrière dans le photojournalisme ?
Lucy Elukpo : C'est ma passion ! J'ai étudié la botanique à l'université de Jos, mais je suis tombée amoureuse du photojournalisme, alors j'ai pris quelques cours en marge de mes études. Et me voici ici aujourd'hui !
Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez en tant que jeune photographe au Nigeria ?
Lucy Elukpo : Travailler sur le terrain, dans un secteur dominé essentiellement par les hommes, ne rend pas les choses faciles. Cela crée des rivalités et une compétition inutiles. J'ai du mal à exposer mon travail sur d'autres plateformes que celle de mon journal.
En quoi le projet Naija in Lights a-t-il été important pour vous ?
Lucy Elukpo : Naija in Lights et StoryMi Academy m'ont permis de me faire connaître, de bénéficier d’un accompagnement de professionnels géniaux, d’avoir de l'argent pour poursuivre mon projet personnel et de pouvoir m'exprimer à travers mes photos, de raconter une histoire. Ce projet m'aide à trouver mon potentiel en moi-même, d'aller au-delà de mes barrières mentales et de trouver différentes manières de raconter mon histoire. Il m'offre aussi l'opportunité de montrer mon travail et de travailler pour différents médias.
