Poursuite des formations au journalisme judiciaire en Ukraine

En ligne depuis Paris, Franck Petit (Justiceinfo.net) a parlé du genre, des principes et des règles d'or du reportage judiciaire, et Timothée Boutry (Le Parisien) a présenté simplement et sincèrement ce genre comme un art et a partagé ses pratiques de travail avec des plaignants, des victimes, des policiers et des "sources propres".
Il a également évoqué le maintient d’un équilibre entre "l'information dure et l'information douce", c'est-à-dire les faits exacts et l'histoire humaine, afin de créer des publications vraiment intéressantes et vivantes.

Serhii Andrushko (Radio Svoboda) et Iryna Salii (Sud Reporter) ont, à leur tour, souligné les défis et les problèmes auxquels les journalistes sont confrontés, ont commencé à travailler sur la terminologie et la compréhension des étapes des procédures pénales, ont partagé leur expérience pratique et les conseils dont les participants auront certainement besoin lors de la préparation de leurs propres travaux.

"Il vous semble en savoir beaucoup sur le journalisme de justice, mais vous venez à la formation et vous réalisez que vous n’en saviez qu’un petit pourcentage", explique la participante Daryna Kolomiiets. "J'ai vraiment apprécié quand les formateurs ont parlé des problèmes et des obstacles qu'ils ont rencontrés pendant le travail et de la façon dont ils s’en sont sortis. Par exemple, lorsqu'Iryna Salii a partagé une expérience où n’ayant pas pu obtenir de commentaire d'une personne pendant un long moment, elle s’est rendue à l’audition où cette personne était témoin et a retransmis ses mots. Mais ce que j'aime le plus, c'est la façon dont on nous apprend à traiter les lois et à chercher des sujets. À mon avis, ce sont là quelques-unes des compétences de base qu'un journaliste doit maîtriser".