Open Data Médias 2 - Bilan 2019

Open Data Médias 2 - Bilan 2019

En 2017 et 2018, CFI a formé une vingtaine de journalistes et membres d’organisations de la société civile d’Afrique francophone, spécialisés dans l’usage citoyen des nouvelles technologies, aux outils d’exploitation des données ouvertes, notamment à des fins journalistiques. Après la clôture d’Open Data Médias 2, son évaluation a été confiée en 2019 à un cabinet extérieur.

Open Data Médias 2 s’est inscrit dans la continuité de projets déjà initiés en Afrique dans le domaine des nouveaux médias et de l’innovation numérique, comme Naila ou Connexions citoyennes. Durant 17 mois, dix-neuf personnes de treize pays d’Afrique francophone subsaharienne ont été accompagnés pour devenir des professionnels de la donnée ouverte.

Parmi eux, cinq femmes, journalistes ou responsables d’organisations de la société civile, ont suivi des ateliers pour apprendre à coder, à créer des bases de données et à les exploiter, afin d’utiliser ensuite ce type d’informations dans leurs actions d’investigation. Remarquées pour leur engagement tout au long du projet, elles ont fait preuve d’une grande rigueur et leurs travaux ont été reconnues dans leurs pays d’origine.

Créer un réseau de spécialistes de l’open data en Afrique

Cette seconde édition d’Open Data Médias peut se prévaloir d’avoir bâti une communauté solide et solidaire de professionnels des données ouvertes, à même de produire des plaidoyers pour faire avancer leurs pays vers plus de démocratie, de transparence et une meilleure gouvernance. Pour les éventuelles prochaines éditions, des améliorations pourront porter sur le cursus du projet, afin de lui donner une orientation plus concrète et moins théorique, en mettant davantage l’accent sur la production de plaidoyer, réclamé par les médias et ONG.

Traiter correctement les données auxquelles j’ai accès, les "nettoyer", demande énormément de temps. Je déléguais souvent ce travail à quelqu’un d’autre. Avec ce projet, j’ai beaucoup appris. Notamment comment nettoyer moi-même mes données avec des logiciels qui sont non seulement libres, mais aussi gratuits. Il me fallait juste les télécharger et apprendre à les utiliser !
Satou Annick Kante, chargée de communication pour l’organisation Social Justice (Côte d’Ivoire)

Nos dernières actualités