Les ODD au cœur de l’accompagnement des médias : trois questions au journaliste tchadien Ousmane Diarra

Quels sont les deux principaux apports de cet accompagnement dans votre manière de travailler ?

Ousmane Diarra : "Un apport théorique, tout d’abord. Dans l’identification de l'ODD à traiter, le choix du sujet et l’angle de traitement. C’est le cas par exemple pour notre sujet sur l'impact du changement climatique dont l'angle de traitement était la situation des cultivateurs dans le village de Gaoui, situé à 10 km de la capitale N’Djamena.

L’apport est aussi pratique : la présence de la formatrice apporte une plus-value sur le terrain car les erreurs, les manquements, les recadrages et les orientations sont un peu difficiles à cerner seul. Enfin, la présence de la formatrice nous est aussi bénéfique pour le suivi, la relecture et le montage."

Quel(s) défi(s) pensez-vous pouvoir relever désormais ?

Ousmane Diarra : "Je peux désormais relever plusieurs défis, notamment la détection des sujets, le choix de l’angle, la prise de contact avec les sources et surtout le choix de l’information importante dans la rédaction d’un papier."

Quelles sont les perspectives de productions en lien avec les ODD dans votre média ?

Ousmane Diarra : "Les questions sur la pauvreté, la faim, la santé, l’éducation, l’égalité des sexes, les énergies, le changement climatique ou encore la justice sont toutes d’actualité au Tchad. En tant que média, nous allons nous focaliser sur ces ODD et les prioriser lors des propositions de sujets, afin d’apporter notre contribution pour les atteindre sur le plan national et, pourquoi pas, sur le plan mondial."