El Mostafa Issad révèle les secrets de la cuisine de rue au Maroc
Portrait du journaliste et directeur de publication de Your Press, El Mostafa Issaad qui, à travers son émission culinaire Bnin, souhaite "unir les gens autour d’une assiette".
Originaire de la ville Sidi Bennour, située dans la région de Casablanca au Maroc, El Mostafa Issad se destinait à une carrière juridique. À vingt ans, alors qu’il étudie le droit à l’université de Marrakech, il est sélectionné par l’International Center for Journalists (ICJ) de Washington, pour suivre une formation au métier de journaliste. Cette décision bouscule complètement son plan de carrière et il décide de poursuivre son apprentissage du métier en suivant de nombreuses formations en journalisme.
Il se plait d’ailleurs à dire que c’est le journalisme qui l’a choisi.
Son offre éditoriale, intitulée Bnin ("délicieux", en arabe) et proposée sous format vidéo, a pour ambition de révéler les délices et les histoires cachées de la cuisine de rue au Maroc.
Parce ce que manger est important et que cela concerne les jeunes et les moins jeunes, parce que cela rassemble cultures et coutumes, j’ai envie de raconter les nombreuses histoires liées à la cuisine de rue au Maroc, explique le journaliste.
Le premier épisode a été tourné dans sa ville natale, qui dispose du plus grand marché au Maroc, Souk Sidi Bennour, où l’on trouve toutes sortes de viandes, de légumes et de fruits, ainsi que les plats traditionnels de la cuisine de rue. On y suit deux frères qui cuisinent du mouton à la vapeur dans des pots très particuliers.
Appétence du public pour ce type d’émissions
Très attaché à son pays, et notamment à son patrimoine culinaire, El Mostafa Isaad cherche à mettre en valeur les plats marocains et la vie de ceux et celles qui les cuisinent. Je veux révéler les délices et les histoires cachées derrière la nourriture, en apprendre davantage sur la vie ordinaire des gens et les unir autour d’une assiette, souligne-t-il. Son choix d’aborder la cuisine n’est pas lié au hasard ; il est associé à l’appétence du public pour ce type de thématique, qui se mesure souvent par des records d’audience.
Comme en témoigne la diffusion en mars du premier épisode, qui a enregistré, en moins de 24 heures, près de 4500 like, 400 commentaires et 1300 partages.
Un très bon démarrage, alors qu’il n’avait pas bénéficié d’une campagne de communication. Le deuxième épisode évoquera la cuisine de rue à Marrakech. Sa diffusion est prévue en avril.
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