Shabab up ! École : 2e rendez-vous à Tunis
Projet associé
Shabab up ! EcoleComment les écoles supérieures de journalisme doivent-elles évoluer pour être en phase avec les nouvelles pratiques professionnelles et proposer aux médias tunisiens et marocains des jeunes professionnels répondant à leurs besoins ? C'est autour de cette question que se retrouvent deux écoles supérieures de journalisme marocaine et tunisienne, les 21 et 22 octobre 2014 à Tunis.
Depuis juillet 2013, dans le cadre du projet Shabab up !, CFI accompagne deux écoles supérieures de journalisme, l'ISIC au Maroc et l'IPSI à Tunis, pour les aider à développer le journalisme multimédia dans les cursus, en y intégrant un enseignement pratique le plus proche possible des conditions réelles du marché du travail.
L'utilisation accrue des technologies numériques modifie en profondeur les pratiques journalistiques ainsi que la production de contenus multimédias dans la région du Maghreb. De plus, la consommation des médias sur le web par les jeunes marocains et tunisiens se révèle forte au quotidien.
Si, au Maroc, on enregistre 32% de part d'internautes quotidiens sur les 15-25 ans, elle est de 62% en Tunisie.
Il est donc essentiel que les écoles supérieures de journalisme se positionnent durablement sur ce créneau et relèvent les défis qu'implique cette mutation en proposant un enseignement professionnalisant adapté aux nouveaux besoins du secteur.
Durant ces 2 jours, un tour d'horizon des expériences et offres en matière d'enseignement multimédia des écoles supérieures ou instituts universitaires français et de centres de formation tunisiens sera effectué, à travers notamment la présence du Centre Universitaire d'Enseignement du Journalisme ( CUEJ), de l'École Supérieure de Journalisme de Montpellier, et du CAPJC.
Une réflexion partagée sur l'offre pédagogique des deux écoles sera également menée et appuyée par l'enquête qualitative, réalisée en juin dernier auprès d'une quinzaine de médias tunisiens et marocains, sur la question "Qu'attendez-vous aujourd'hui d'une école de journalisme ?".